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Le violon d’Abraham

(2 avis client)

25,00 

Laurence Benveniste

Sur les traces de Salomone Rossi « Hebreo » le musicien juif de Mantoue.

Également disponible en livre numérique au Format Kindle  et Apple eBooks

   

 


Novembre 2018  | 310 pages

En stock

UGS : MK009 Catégorie :
ISBN : 978-2-9565627-0-2.

Avril 1671, quelques jours avant Pâques et Pessah.

Naître avec le don de la musique dans un lieu et à une époque où cet art n’a pas sa place, plus précisément ici, dans les synagogues du Comtat Venaissin, voilà qui déchire le cœur du jeune Abraham, habitant de « la carrièro di Jusiéus » — la rue des Juifs —, un boyau sordide où sont relégués les Juifs de Carpentras depuis 1461.

Condamné à vivre selon le modèle ancestral de ses congénères, Abraham ne voit pas, ce qui pourrait changer ses misérables conditions de vie et lui permettre de cultiver ce don que le Ciel lui a si « inopportunément » attribué. Et pourtant…

Une rencontre fortuite avec un noble chrétien ; la découverte d’un violon délabré dissimulant la lettre d’un musicien juif italien, Salomone Rossi, confrère de Claudio Monteverdi ; l’énigme posée par une aïeule ; le jeu amoureux d’une belle Vénitienne : tous ces événements, ajoutés à la mission qui lui est confiée d’aller chercher des livres de prières à Venise, vont contribuer à ce qu’Abraham aille à la rencontre de son destin.

Une histoire romanesque, certes, mais qui aspire tout particulièrement à mettre en lumière Salomone Rossi « Hebreo ». Ce musicien juif de Mantoue, profondément religieux mais pour qui la musique était avant tout un art universel, composa autant d’œuvres profanes que synagogales. Pour cette raison, il fut adulé par certains et rejeté par d’autres — aussi bien juifs que non-juifs —. Ignorées pendant près de 400 ans, ses compositions renaissent aujourd’hui avec succès un peu partout dans le monde. Un hommage tardif mais amplement mérité rendu à un musicien qui, malgré le contexte ségrégationniste de son époque, eut, par conviction, le courage de se mettre uniquement au service de LA musique sans pourtant renier ses origines. Sa signature « Salomone Rossi “Hebreo” en fait foi.

Laurence Benveniste, parallèlement au métier d’auteure de chansons qu’elle a exercé pendant plusieurs années, n’a jamais cessé de se livrer à des recherches en divers domaines, dont celui de l’Histoire de France. Passionnée par des faits historiques peu divulgués — sauf dans des ouvrages d’historiens ou d’érudits —, elle s’attache par le biais du roman, à les faire connaître à un public plus élargi.


2 avis pour Le violon d’Abraham

  1. Georges

    Chère Laurence,
    Si je me permets cette familiarité c’est sans doute à cause de mon age, et parceque vivant dans l’univers de vos romans pendant ces dernieres semaines je me sens encore plus proche de vous.Je suis un juif athé, c.a.d né dans la religion mais refusant tout dogme, j’observe avec objectivité les bienfaits des religions et je rejette certaines de leurs absurdités. Cela dit vos romans historiques m’ont beaucoup ému car il m’ont fait découvrir tout un pan de ma judéïté car l’Holocoste récent a occulté le sort des Juifs. Mais l’objet de ce courriel est de vous féliciter pour votre style,la description des émotions chez les adolescents et le caractère de vos personnages qui sont si vrais qu’on croirait les entendre(surtout Bella) Vous avez su restituer cette période sans haine et sans diaboliser les persecuteurs en introduisant le Comte et son fils Louis, mais je m’éloigne de mon désir de vos exprimer ma reconnaissance pour les bons moments que vous m’avez procurés. J’ai d’ailleurs offert à mes deux fils Le violon d’Abraham. Je n’avais pas encore lu Les chapeaux Jaunes du Pape que j’ai trouvé encore plus prenant.

    Un Chamouel de 88ans.
    Affectueusement Georges.

  2. MONTEL Eliane

    Bravo à Laurence Benveniste , dont nous avions très apprécié le premier ouvrage : Les Chapeaux jaunes du Pape. Commencer Le Violon d’Abraham, c’est ne plus le quitter , tant le périple du jeune Abram est passionnant. On fait le voyage avec lui.L’ouvrage retrace le chemin initiatique de ce jeune homme pris entre tradition et soif de vivre librement.Laurence Benveniste nous fait découvrir, grâce à ses recherches très poussées, des personnages ô combien importants et méconnus de l’histoire et de la tradition juive.La seconde partie du roman, sous forme de lettres, est originale , et c’est à regret qu’on referme le livre à la fois romantique et historique. A quand la suite?
    Eliane Montel

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