Les naufragés du Cap-Vert
25,00 €
Laurence Benveniste
… Les juifs du Cap-Vert
27 août 1791. Cinq jours après la révolte des esclaves de Saint-Domingue, un canot perdu au milieu de l’Atlantique dérive vers les îles du Cap-Vert. À son bord, quatre hommes, deux femmes et un enfant. Qui sont-ils ? D’où vient ce canot ? D’un navire qui a fait naufrage et dont ils seraient les seuls rescapés ? Ou bien, indésirables sur un navire transformé en bateau négrier, ont-ils été jetés dans ce canot afin qu’ils périssent ? Mais pourquoi ? Et par qui ?
Un grand roman historique où s’entremêlent l’amour, la haine, les discriminations, la violence, la fraternité et la tendresse.
Également disponible en livre numérique au Format Kindle
Décembre 2023 | 391 pages
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24 juillet 1791. Marseille. David, un jeune juif et Marie, sa fiancée chrétienne, s’exilent pour fuir le Comtat Venaissin, enclave pontificale en terre de France où l’union entre Juifs et chrétiens est formellement proscrite. Ils embarquent à bord de « La jolie Nanette », un navire marchand qui appareille pour se rendre en Amérique. Esther, sœur de David, et son enfant, le petit Momo, font partie du voyage ainsi que quatre autres passagers : un musicien célèbre, franc-maçon ; le neveu d’un prêtre révolutionnaire ; le fils d’un armateur protestant ; l’esclave noir d’un homme d’État américain.
La traversée va se révéler emplie d’imprévus où la vie des protagonistes va être mise en jeu.
Roman historique, également roman à suspense, où l’on retrouve des figures de la Révolution ayant joué, en autres, un rôle primordial, dans la rédaction de la Constitution française de 1791, dans l’accession à la citoyenneté des Juifs de France et l’abolition de l’esclavage. Épopée dans le temps qui révèle des aspects moins connus de la vie et posture de philosophes, d’écrivains, de navigateurs, de chefs d’État… Également épopée dans des lieux aux noms familiers dont on ignore souvent le passé… glorieux ou moins glorieux !
Laurence Benveniste, parallèlement au métier d’auteure de chansons qu’elle a exercé pendant plusieurs années, n’a jamais cessé de se livrer à des recherches en divers domaines, dont celui de l’Histoire de France. Passionnée par des faits historiques peu divulgués — sauf dans des ouvrages d’historiens ou d’érudits —, elle s’attache par le biais du roman, à les faire connaître à un public plus élargi.
Marie –
Je vous livre mon ressenti sur ce roman que j’ai littéralement dévoré. Sous la Révolution, un navire marchand quitte Marseille pour Boston. À bord, six passagers — de race, de culture et de statut social différents — dont un enfant. Une traversée qui aurait dû se passer sereinement mais qui va rapidement tourner au drame. Faisant bloc contre une canaille de la pire espèce qui, après avoir tué le capitaine pour s’emparer du navire aux fins de l’agencer en bateau négrier, s’acharne à vouloir leur mort, les passagers, unis par des liens devenus quasi fraternels, vont échafauder un plan pour déjouer les intentions criminelles de l’individu. Un suspense qui m’a tenue en haleine jusqu’à la fin. Intéressée dès mon plus jeune âge par la grande l’Histoire et me piquant d’en savoir « un bout » (!), à travers ce livre solidement documenté, j’ai découvert avec plus de profondeur une foule de faits et d’événements historiques, à savoir tout ce qui touche à la colonisation, à la déportation négrière, à l’acquisition de la citoyenneté des Juifs de France, à la lutte de femmes pour réclamer la parité (très actuel !). En outre, le récit est jalonné de dialogues percutants et de scènes d’une cruauté glaçante, dont l’une m’a émotionnellement beaucoup « secouée » : celle où la canaille suspend l’enfant juif aux dessus des eaux, menaçant de le jeter par-dessus bord si sa famille n’obtempère pas à ses injonctions. Au fil du récit, j’ai également découvert que Cervantès avait été à son heure esclave des Barbaresques, que Voltaire avait des parts sur un bateau négrier et qu’on prête à Christophe Colomb une tout autre histoire que celle qu’on enseigne généralement. Pour finir, un livre d’où je suis ressortie un peu moins ignorante et qui n’est pas sans faire écho à l’actualité présente. J’en recommande vivement sa lecture, tout comme celle des précédents romans.
Santos –
Moi j’ai des origines juifs Cohen du Cap Vert , île de santo antão
Paris –
Mon pays Natal
Très intéressé à connaître plus sur mes racines
Dini –
Est-ce que l’auteure LAURENCE BENVENISTE connaît les îles du Cap-Vert? Pourquoi cette passion pour ces îles africaines?
Je vous remercie infiniment pour votre intérêt aux îles de mes origines.
Duarte –
J’ai eu oui dire que ce sont des Rabins fuiyant la répression au Maroc qui auraient échoué sur l’île saõ Antao qui par la suite on peuplés cette île. D’où l’existence des Cohen Levy Benroch.
Faustina –
Fortement intéressé par l’histoire du peuple capverdien, je serai ravie de lire votre récit.
Merci d’avance
Madame edmonde lacoste –
Je serai très interessee de lire ces textes la dérive des bateaux me passionne merci de me faire rêver